Arbre appartenant à l’une des plus anciennes familles botaniques, les ginkgoacées, le ginkgo biloba existait déjà à l’époque préhistorique. L’adjectif biloba accolé au nom de l’arbre ginkgo vient de la structure en deux lobes de ses feuilles. Exceptionnel de par sa longévité, le ginkgo bat des records pouvant atteindre plus de trois mille ans. On nomme ainsi son espèce panchronique car le ginkgo biloba existe toujours mais sa morphologie s’apparente à des espèces disparues dites fossiles.
Le ginkgo biloba possède d’autre part une résistance extraordinaire face aux parasites, au gel et à la pollution environnementale ; cet arbre fascinant a en effet survécu à Hiroshima. Appelé aussi « abricot argenté », le ginkgo biloba existe très peu à l’état naturel et a été introduit en Europe au XVIIIème siècle depuis l’Asie. Source de légendes au Japon, le ginkgo biloba se dénomme aussi dans ce pays « arbre des pagodes » en référence à ses feuilles.
Matière première traditionnelle en médecine chinoise, le ginkgo biloba a été depuis longtemps utilisé pour ses vertus médicinales notamment pour lutter contre la sénilité, l’asthme ou les bronchites. En effet, l’on sait aujourd’hui que ses feuilles renferment des ginkgolides et des bilobalides, des terpénoïdes, des lactones sesquiterpènes et surtout des flavonoïdes qui favorisent la circulation sanguine. Ces composants actifs présentent de nombreux atouts pour la santé grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. Les substances provenant des feuilles du ginkgo biloba permettraient par exemple, d’après certaines recherches, de réduire les syndromes prémenstruels et l’anxiété, d’améliorer les fonctions cérébrales et de réduire les dysfonctions sexuelles. Les feuilles de Ginkgo biloba représentent actuellement un ingrédient important sur le marché florissant des compléments alimentaires et des infusions aux allégations santé, en majeure partie pour traiter les problèmes de circulation veineuse.